Elles et ils nous ont fait rêver, nous ont fait frémir, nous ont fait trembler, nous ont fait pleurer (souvent de joie). Comment ne pas se réjouir du retour des jeux olympiques sous leur plus belle forme : les jeux paralympiques !

On s’inspire, en famille, de ce deuxième volet des jeux qui fait place à l’acceptation de l’autre et permet de célébrer nos différences !

 

 

Reconnaître les qualités et les talents de chacun

Que ce soit en sport d’équipe ou même individuel, l’essence du sport est de mettre en lumière les qualités de chaque sportive et sportif.

En famille, pourquoi ne pas adopter la même pratique ?

Dressez tous ensemble la liste des qualités de chaque membre de la famille.

Donnez des exemples concrets pour les autres en reconnaissant et en accueillant les forces de caractère et leurs répercussions positives pour la famille.

Répétez l’exercice régulièrement pour alimenter les forces de tous, surtout dans les périodes moins calmes et sereines. Il est toujours bon d’aller se rebrancher sur du positif.

 

 

Etre soi-même au milieu des autres pour s’y sentir bien

Quand on pense à la grande famille du sport, on pense à une équipe harmonieuse animée par la même flamme J.

À la maison, c’est un peu pareil. Mais attention à la famille fusion ! Car si nous regardons principalement ce qui nous relie, ce que nous avons en commun, dans cette envie de fusion, nous oublions, au nom du collectif, ce qui nous constitue, ce que nous avons de singulier et d’unique en nous.

 

Alors comment être soi parmi les autres et s’y sentir heureux ?

On ne renie pas le fait de sentir que l’on fait partie d’un « collectif », que l’on est un membre du groupe (oui, comme dans une équipe de foot) mais aussi d’être accepté comme l’on est, sans chercher à ressembler aux autres à tout prix, c’est-à-dire en cultivant sa différence, son unicité.

 

 

Relever des défis

Quel plus bel exemple que la résilience d’une sportive ou d’un sportif qui dépasse son handicap pour se surpasser. Qui affronte challenge sur challenge pour accéder à la victoire.

Les personnes sont plus épanouies lorsqu’elles relèvent un défi, c’est prouvé !

Et même si on ne se confronte pas à des défis de la taille de ceux de nos athlètes stars de la semaine, on peut aussi décider d’affronter nos peurs !

« Ce qui compte ce n’est pas l’arrivée, c’est la quête » (Orelsan). Se fixer des objectifs, faire des projets, rêver ! Voilà ce qui nous nourrit !

 

 

Savoir parler, écouter, entendre pour pouvoir se parler, s’écouter et s’entendre

Dans la vie comme dans le sport, une des sources de bonheur la plus importante est de se sentir entendu et compris mais aussi d’entendre et de comprendre les autres. Pour cela, le secret est d’être en mesure de communiquer de manière saine et efficace. Attention, communiquer ne signifie pas uniquement savoir parler mais également savoir écouter de manière généreuse, authentique et dans un esprit positif. Alors pour se sentir heureux, si on changeait notre manière de penser et ainsi être plus bienveillants envers nous et envers les autres ?

 

«Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication. L’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences.»

FRANÇOISE DOLTO

 

 

S’entraider pour être heureuse et heureux

Être heureux tout seul, c’est chouette mais, il faut bien l’avouer, ça ne dure pas. Les études en psychologie positive ont montré que le bonheur durable venait des interactions avec les autres et le monde, et surtout de l’aide que l’on apporte aux autres et que les autres nous apportent. Une sportive qui relève une autre pour l’aider à passer la ligne d’arrivée (on pense naturellement à Meghan Vogel). Un athlète qui en réconforte un autre dans la défaite, avant de célébrer sa victoire.

En effet, s’entraider et être généreux (de son temps et de son écoute au moins), cela joue encore une fois un rôle bénéfique sur notre chimie joyeuse. Nos hormones du bien-être s’ébrouent de plaisir lorsque nous agissons de manière généreuse. Matthieu Ricard rappelait dans son livre Plaidoyer pour l’altruisme que les zones de notre cerveau s’activent de manière considérable lorsque nous agissons avec gentillesse et générosité.

 

Sources :

« Parents joyeux, enfants heureux » Isabelle Pailleau, Vuibert éditions

« Agendabloc spécial pédagogie positive », Éditons Play Bac.

 

Crédit photo : pexels-cottonbro