Chaque année, c’est le même combat qui se joue ! Comment prolonger les bienfaits des vacances sans se sentir au bout du rouleau dès la deuxième semaine de rentrée. Il y a les bonnes résolutions bien sûr, celles que l’on sait perdues d’avance tellement elles sont hors de notre portée. Et puis, il y a les petits rituels, faciles à glisser dans notre quotidien, et qui peuvent rapidement devenir des (bonnes) habitudes !

En voici quelques-uns.

 

Prolonger les vacances 

Plus facile à dire qu’à faire, forcement quand on reprend l’école, le travail, les transports, les devoirs, difficile de rester le cœur en vacances.

Et pourtant quelques astuces peuvent nous permettre de prolonger les bénéfices de celles-ci. Alors comment « duper » son cerveau et faire comme si on y était un peu encore ?

  • En vacances vous vous déhanchiez tous les jours sur le tube de l’été, pourquoi ne pas continuer ? Cela vous rappellera de bons souvenirs en famille.
  • Les repas on se l’avoue, c’était un peu n’importe quoi ! Et les bonnes résolutions vous « forcent » à réintégrer des choses vertes dans l’assiette de vos enfants, et c’est bien ! Mais pourquoi ne pas les surprendre un soir et lui refaire son repas préféré des vacances (sandwich, chips…), on peut même organiser un pique-nique dans le salon !
  • Si aujourd’hui, on ressort de nos vacances avec nos milliers de photos stockées sur le smartphone, pourquoi ne pas faire une sélection et organiser un diapo photos en famille quelques semaines après notre retour

 

Faire la liste de nos envies

Parce que l’on a toutes et tous besoin de projections positives, de projets, voici un exercice de psychologie positive à faire en famille. Chacun prend une feuille et liste toutes ses envies. Par exemple, Maman a envie d’un massage, d’aller au cinéma, Papa a envie de cuisiner, d’aller au sport, les enfants ont envie de manger des pizzas, d’aller voir la mer, de regarder un dessin animé, etc.

Puis, on regarde d’abord les envies qui peuvent être faites ensemble.

Par exemple :

Organiser une soirée pizza devant un film blottis sur le canapé

Faire de la pâtisserie tous ensemble

Plutôt que la to-do list, celle qui ne finit jamais, il s’agit là d’une « doudou » liste pour piocher les petits bonheurs à activer régulièrement ensemble.

 

… À vous de compléter la liste de vos envies

 

 

(Re)programmer nos cerveaux

Chaque matin, au petit-déjeuner, partagez les 3 raisons de célébrer la journée qui démarre. Nommez-les pour vous en réjouir à l’avance. En programmant votre cerveau à reconnaître les moments positifs à venir, vous l’aidez à en attraper plein d’autres. De la même manière le soir, au diner, célébrez 3 moments clés de votre journée, même minuscules, qui vous ont fait plaisir ou vous ont aidés à vous sentir bien.

Cette pratique régulière entraîne notre cerveau à se focaliser sur tous les détails qui font du bien. Nous musclons ainsi les 40 % de bonheur sur lesquels nous avons la main.

 

 

S’entourer

L’amitié est une des sources de bonheur très importante de notre vie. La rentrée est l’occasion de faire de nouvelles connaissances, de tisser de nouveaux liens. Chez nos enfants, l’amitié est un des socles du développement. L’on sait que les vraies amitiés démarrent à partir de l’âge de 3 ans au moment où nos enfants entrent vraiment dans l’arène sociale de l’école.

Ne soyez pas inquiets si votre enfant n’a pas « plein d’amis ». Un ou deux amis suffisent pour se sentir heureux.

C’est toujours la qualité de l’amitié qui prime la quantité.

L’amitié est un puissant facteur pour développer son empathie. En écoutant nos amis, en étant écoutés par eux, nous apprenons à nous mettre à leur place, à ressentir ce qu’ils ressentent. Lorsque nos amis souffrent, nous souffrons avec eux et lorsqu’ils sont heureux, c’est aussi notre propre bonheur que nous expérimentons.

 

 

Ensemble, parents et enfants, dressez la liste des amis chers à votre cœur, en expliquant pourquoi. Puis, chacun peut se poser la question suivante: « Quelles qualités j’apprécie particulièrement chez lui ou chez elle ? » Ajoutez une anecdote, un événement, un moment de partage qui reste gravé quand vous pensez à cet ami.

 

 

Se connecter à ses sources d’enchantement

Ce qui nous a marqué en vacances c’est notre capacité à se réjouir de peu (de glisser ses pieds dans le sable par exemple), à prendre le temps de regarder autour de nous (un coucher de soleil), à savourer.

Se connecter à ses sources d’enchantement, c’est cultiver le plaisir, même minime, sans malice, sans jugement, et apprécier les choses avec simplicité. C’est aussi cultiver l’art des détails. C’est encore alimenter le beau en nous, en allant nous frotter à ce qui nous fait du bien. Une musique qui nous emporte, une nature qui nous enchante, des interactions qui réveillent en nous la joie d’être vivant.

Et si on continuait ce voyage enchanté ?

Nous pouvons cultiver le beau en amenant nos enfants au musée pour qu’ils s’immergent dans l’art. Attention cependant à ne pas transformer ces bains d’enchantement en leçons rébarbatives et inutiles.

Laissons-les observer et dire autant de « Mouais bof » ou de « Wow, c’est chouette » qu’ils le souhaitent, car ils viennent du cœur. L’émerveillement se travaille et s’éprouve au quotidien dans une joie qui devient de plus en plus vive avec l’expérience.

 

LE CAHIER enchanté

Pour entretenir notre pouvoir d’enchantement, nous vous invitons à créer le cahier enchanté de la maison. Il existe plusieurs manières de l’utiliser en famille.

Chacun peut écrire ou dessiner un moment qui l’a enchanté quand il le souhaite ou bien le faire comme une routine, une fois par jour en fin de journée.

 

 

 

Chouchouter son sommeil :

Si le sommeil a quelque peu été « challengé » pendant l’été, il est important de recadrer celui-ci pour ne pas s’épuiser trop rapidement.

* Éviter les devoirs trop tard : le cerveau a besoin d’un temps d’adaptation entre une activité intense et le sommeil. Il est donc préférable de terminer les leçons et les devoirs avant le diner ou en début de soirée.

* Faire attention aux activités avant de dormir : votre enfant a besoin de dépenser son énergie, mais il est préférable de réserver les activités plus stimulantes pour le jour (courir, sauter, grimper, etc.) et de faire les activités plus calmes en soirée.

*Mettre en place un sas « Stop écrans » : l’ordinateur, les appareils mobiles (tablettes et téléphones) et la télévision sont à éviter avant de dormir. Les écrans sont des stimulants.

* Juste avant qu’il s’endorme, proposez à votre enfant de poser sur son ventre un petit sac de grains et invitez-le à faire monter le petit sac à l’inspiration et à le descendre pendant l’expiration. Répétez ce geste 5 fois avec lui et laissez-le ensuite s’endormir tranquillement.

 

 

 

Prévenir la surchauffe et un burn-out parental en identifiant les premiers signes

Même si nous aimons nos enfants plus que tout, le « métier » de parent nous sollicite énormément. Après une journée de travail, nous ne profitons pas pleinement (parfois pas du tout) de la joie de rentrer chez nous et de retrouver nos enfants car la charge mentale est trop envahissante. Comment reconnaitre si nous sommes déjà allés puiser trop loin dans nos ressources ? Les symptômes les plus fréquemment éprouvés : un rien nous énerve, on se dévalorise soi-même, on a du mal à s’endormir même si on est exténué, on fond en larmes pour un oui ou un non, on enchaîne les petits maux, le dos qui se bloque, etc.
Alors comment faire pour continuer à faire face à son rôle de parent  avec joie ?
Nous vous invitons à voir l’atelier vidéo tourné par Isabelle Pailleau dont l’objectif est d’alerter les parents sur les risques de burn-out parental et surtout de mettre en œuvre des actions concrètes pour retrouver une énergie positive au quotidien.

 

Ressources  :

« Apprendre autrement avec la pédagogie positive« , Eyrolles éditions

« Parents joyeux, enfants heureux: Cultiver la joie et le bonheur en famille« (issu de la collection « La Fabrique à bonheurs »- éditions  Vuibert

« Petits mouvements, grands bénéfices » de Jessica Hollender (issu de la collection « La Fabrique à bonheurs » – éditions Vuibert

crédit : Lafabriqueabonheurs-rentre—antoni-shkraba-pexels