À chaque 1er Janvier c’est la même chose. On se dit que cette année, c’est la bonne, que ce sera notre année et on se met une pression monstre pour atteindre nos objectifs. Et si on décidait plutôt de ne pas se mettre trop la rate au court bouillon et de laisser un peu couler et de voir venir #maphilosophie. On vous livre ici quelques petits rituels pour cueillir la vie comme elle vient et profiter pleinement des jolis instants.
- On mise tout sur le JOMO !
Et si ça devenait cool de tout rater et de rester tranquille chez soi ? Ça nous arrangerait bien pas vrai ? C’est en tout cas ce sur quoi repose le « JOMO » pour Joy of missing out, autrement dit la joie de rater ce qui se passe autour de nous (celui qui fait la peau dure au FOMO, la peur de manquer des événements et autres joyeusetés).
À la frontière entre une détox digitale et sociale, il est probablement celui sur lequel on va tout miser cette année pour ne pas se mettre trop la pression. L’idée ? Prendre du temps pour soi, sans se faire happer par les notifications et nourrir cette (fausse) idée que l’herbe est toujours plus verte ailleurs !
- On vide son sac avec notre « boulette liste »!
Ou autrement dit « Fuck off 2021 » ! Comme avec un ex-compagnon (et pour ne pas reproduire les mêmes erreurs avec la nouvelle année), on dresse la liste de tout ce qui nous a déplu en 2021. On couche nos « poubelles mentales » à la Jonathan Lehmann mais version annuelle (prévoir trois ramettes de papier si nécessaire). Un genre de « boulette liste ». Professionnellement, personnellement, on liste ses zones de frustration pour redémarrer à zéro et faire le plein de good vibes pour la nouvelle année.
- On adopte une méditation…anti-stress.
La « méthode Acem » ça vous parle ?
Une méditation norvégienne mise en place par des psychologues et médecins scandinaves qui repose sur la répétition d’un son ou d’un mantra. Le cadre est assez libre mais elle a prouvé ses effets pour lutter contre le stress.
- Éviter de se porter la guigne et profiter de l’instant présent !
« 2022, c’est mon année ! »
Ces petites phrases/mantras qui nous mettent bien la pression dès le 1erJanvier.
Peut-être que 2021 n’a pas été complétement au rendez-vous, certes. Malgré tout on évite de se dire que oui, cette année est notre année. Peut-être qu’elle le sera, peut-être pas. On évite ces petites phrases qui, mine de rien, nous mettent une grosse pression sur les épaules. Et on adopte le bon vieux « Carpe diem ». On prend chaque jour comme il vient et on vit l’instant présent (enfin on essaye).
- On fait des projets…mais accessibles.
La bucket-list vous en avez entendu parler ? Cette liste de tout ce que l’on souhaite faire dans notre vie. Une belle idée pour avancer, se projeter, se fixer des objectifs. Mais attention à viser des objectifs à notre portée et réalisables pour ne pas se démotiver !
Voyage solo sac au dos ; apprendre à reproduire la danse de Dirty Dancing, broder ses initiales en points de croix sur un torchon, vivre au bord de la mer… Listez vos projets et foncez ! Et n’oubliez pas que ce qui compte ce n’est pas l’arrivée mais le chemin pour y parvenir !
- On désencombre !
Pour bien redémarrer et faire table rase de l’année écoulée, on fait le grand ménage. On s’attaque à ses placards en mettant de côté tout ce qui nous envoie de mauvaises vibes (comme cette collection porcelaine offerte par votre belle-mère par exemple). On fait ça en famille, on autonomise les enfants en proposant un joli tri de leurs jouets et on se réjouit d’en faire une donation à une association ou sur un site de Free cycling, un mouvement fondé sur le don et sur la seconde vie des objets.
- https://www.freecycle.org
- On troque « être le meilleur » par « faire de son mieux ».
Dans toutes nos sphères de vie mais surtout dans notre rôle de parents !
« Nous voulons tous être les meilleurs parents pour nos enfants, les aimer suffisamment, les protéger et les chérir jusqu’à plus soif. Mais ce ne sera pas tous les jours possible. Comme il n’existe pas de loi universelle de la bonne éducation parentale ou du bon amour, il est important de se raccrocher aux besoins de notre enfant : de la sécurité, des encouragements et quelqu’un de confiance pour l’accompagner dans ses expériences.
Soyez sûrs d’une chose ! Votre enfant ne vous en voudra pas de ne pas être « les meilleurs ». Un enfant recherche une seule et unique chose : votre amour. Il vous trouve géniaux (pour le moment) et, surtout, il vous aime inconditionnellement » (extrait de J’élève mon enfant du mieux que je peux… et c’est déjà bien !d’Isabelle Pailleauaux éditions Eyrolles)
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