Bravo, vous avez survécu au mois Juin, le mois de tous les défis, les kermesses, les spectacles de fin d’année, les anniversaires à gogo.

En ce début du mois de Juillet, relâchons la pression d’une année scolaire (oui même pour nous !) voici quelques idées pour ralentir et adoucir le quotidien.

 

 

*  Choisissons d’être heureux…en famille :

Entretenir le bonheur familial ne va pas de soi et demande quelques efforts pour apprendre à se connaître, à accepter ses limites, à identifier ses attentes et à venir les confronter à celles des autres — d’abord celles de notre partenaire de vie et au fur et à mesure celles de chaque nouvel arrivant.

Choisir le bonheur est un acte de confiance en la vie. Car l’on sait bien qu’il est plus facile de râler et de voir tout ce qui ne va pas, plutôt que de chercher en toute chose l’émerveillement.

Être heureux en famille, c’est développer sa capacité à pointer les petits riens qui font du bien (pour vous en souvenir, on vous invite à faire imprimer cette phrase sur des tee-shirts et à les offrir à chaque membre de la famille). Car, comme dit le proverbe, « un petit peu répété souvent finit par faire beaucoup ». Un petit peu de bonheur régulièrement alimente notre réservoir à bonheur.

Il existe deux éléments importants pour se sentir heureux en famille : sentir que l’on fait partie d’un « collectif », que l’on est un membre du groupe (oui, comme dans une équipe de foot) et être accepté comme l’on est, sans chercher à ressembler aux autres à tout prix, c’est-à-dire en cultivant sa différence, son unicité.

 

* Créons des espaces-temps dédiés au lien

C’est un temps de présence et de qualité qu’on vous propose de partager régulièrement avec votre enfant/ado. Ces rendez-vous exclusifs sont un cadeau d’écoute, d’attention, de compréhension, de connexion. L’heure n’est pas aux jugements, encore moins aux réprimandes. Il s’agit pour vous d’appuyer sur le bouton stop de vos exigences parentales pour vous connecter à fond avec lui.

Faites-lui part de vos disponibilités, puis proposez-lui de choisir un moment quand il le souhaite, pour partager à deux l’activité qui lui plaira. Laissez-le aux commandes, laissez-vous surprendre.

 

* Occupons-nous de nous quand la coupe est pleine

En cas de crise avec votre enfant, rappelez-vous l’importance d’étre à l’écoute de vos émotions et de prendre soin de vos besoins. N’essayez pas tout de suite de trouver une issue ou une solution, mais isolez-vous pour faire retomber la pression. Quand nous sommes en conflit, notre rythme cardiaque augmente, nous sommes en dérèglement émotionnel. A ce moment précis, nous ne pouvons prendre en compte l’autre. Certaines études sont formelles : nous avons besoin d’au moins vingt minutes pour faire baisser notre rythme cardiaque, et donc faire redescendre la pression. En vous retirant momentanément de la situation, vous vous retrouvez avec vous-même, vous êtes « dans » ou « avec » votre colère, votre peine, votre inquiétude. Occupez-vous d’elles.

 

 

*Identifions nos boutons à émotions

Les boutons sont les éléments déclencheurs d’une émotion.

Certains événements, des situations, des mots ou des silences, des gestes, des comportements, etc., nous font partir au quart de tour. Apprendre à les identifier et les communiquer est une question de responsabilité. Chacun est responsable de ses propres boutons à émotions.

Pour nous et nos enfants, prenons soin de nous en identifiant nos boutons à émotions. Qu’est-ce qui me fait craquer ? Le manque d’attention, d’écoute, de reconnaissance, de liberté, de respect ?

Il va vous falloir apprendre à les identifier et à les exprimer.

Cependant, quand on vous propose de les exprimer, on ne vous invite évidemment pas à hurler de bon matin sur la voisine qui ne vous a pas tenu la porte, car elle était peut-être simplement mal réveillée. Il s’agit plutôt d’écouter votre émotion pour répondre, certes, mais le faire de manière respectueuse vis-à-vis de vous et vis-à-vis de l’autre. Très souvent, reconnaître ce que l’on ressent suffit.

 

* Échanger avec d’autres parents

Tous les parents sont dans le même cas, soyez-en sûr. Pourquoi ne pas les questionner sur les règles qu’ils ont instaurées avec leurs enfants ?

Partagez aussi vos préoccupations, vos inquiétudes.

Comme par exemple, le sujet des écrans : avez-vous l’impression que votre enfant passe trop de temps sur les écrans ?

Est-ce que votre ado semble perturbé par certaines infos ou images, ou par les propos tenus sur les réseaux sociaux ?

Enfin, échangez vos trucs pour diminuer le temps d’écran familial : proposez des sorties familiales ? pratiquer un sport avec lui ? instaurer un horaire d’utilisation ?

Soutenons-nous dans cette belle aventure qu’est la vie de famille !

 

Ressources :

« Parents joyeux, enfants heureux. Cultiver la joie et le bonheur en famille » Isabelle Pailleau, Vuibert éditions

« La crise d’ado n’aura pas lieu », Jessica Hollender, Solar éditions 

 

Crédit photo pexels : Moose