La Fabrique à bonheurs s’engage auprès des jeunes, pour les aider à construire leur avenir sereinement et en toute confiance.
Dans ce cadre, ce mois-ci, Isabelle Pailleau était aux côtés d’Olivier Delacroix, dans “La Libre antenne” d’Europe 1, pour écouter et conseiller celles et ceux qui en ressentent le besoin.
Et Jessica Hollender, psycho-pédagogue était en live Doctissimo, animé par le Docteur Gérald Kierzek, médecin urgentiste et directeur médical Doctissimo pour répondre aux questions des familles.
À l’heure ou un étudiant sur six arrête ses études par manque de moyen et baisse de motivation, nous avons décidé ici de vous donner quelques conseils pour accompagner au mieux les jeunes et leur famille dans cette période compliquée.
- Garder le contact avec eux :
Votre ado n’est plus à la maison. Vous vous dîtes qu’il a ses copains et les réseaux sociaux pour sociabiliser. Veillez tout de même à ce qu’il ne s’isole pas, même s’il vous promet le contraire.
Entre 15 et 25 ans, c’est par le collectif que l’on se construit. Prenez votre téléphone (à l’ancienne) pour parler avec lui, et discuter de ses études ou même de choses futiles (Top chef par exemple). Fixez au moins un rendez-vous par semaine pour conserver ce lien même si une distance physique vous sépare. Trouvez tout de même le juste milieu entre une présence et le fait de l’étouffer de messages.
Dans ce contexte, il est primordial de s’intéresser et d’interroger les ados et les enfants sur leurs émotions.
- Garder le rythme :
Si vous sentez que votre enfant ou votre ado a perdu le fil, qu’il est encore en pyjama à 12h, faites tout pour réintroduire des rituels qui lui permettront de rythmer ses journées !
Pour combattre l’ennui qui peut atteindre la jeunesse dans cette période, rien de mieux que de fixer des repères et les aider à créer une routine.
Il n’est pas très « sport », pas de souci, mais veillez à ce qu’il sorte pour respirer l’air frais au moins 20 minutes par jour.
Demander à d’autres membres de la famille dont il se sent proche de l’appeler ou de faire un Facetime (frère, sœur, oncle, tante, grands-parents…)
- Le rassurer :
C’est une période sans précédent que nous vivons, et chacun la vit comme il peut. Votre ado a un coup de mou ? Rassurez-le plutôt que de l’accabler en cas de perte de motivation face à ses études. Ne projetez pas votre peur sur lui mais tâchez de l’accompagner, de le rassurer en lui expliquant bien que tout cela est temporaire.
Vous pouvez également le tranquilliser aussi sur une possible contamination autour de vous. On fait attention évidemment, on respecte les gestes barrières, mais on essaye d’alléger l’angoisse ambiante.
- Trouver du positif ensemble
Dans certains cas, une période comme celle-ci peut avoir un effet quasi « anesthésique » sur les petits comme les grands. On bloque nos émotions pour ne plus angoisser. Même si cette réaction est normale, elle peut s’avérer contre-productive, voire paralysante. L’idée est donc de se reconnecter avec des moments de plaisir ! Faire le plein d’hormones du bonheur #TeamAméliePoulain
Aidez vos enfants à trouver leur déclencheur de bonheur (jouer du piano, faire un gâteau, écouter de la musique…). Et que cela s’installe dans sa routine au quotidien.
- Il dort donc il est !
Plus que jamais hyper-connectés, la dette de sommeil de nos enfants grandit de façon inquiétante. Que votre ado se couche plus tard que votre petit dernier de 6 ans, c’est normal. Mais il a tout de même besoin de son quota de sommeil : un minimum de 7/8h. Car c’est pendant les phases de sommeil que le cerveau active les connexions neuronales et favorise la mémorisation et les apprentissages.
Expliquez-lui qu’il faut se déconnecter avant de s’endormir, ne serait-ce que vingt minutes avant.
- Retrouver du sens, se projeter… ensemble !
« Des études mais pour quoi faire ? » « Pour quels débouchés ? » « Comment garder la motivation quand on débarque sur un marché en crise et saturé ? »
Voilà ce qui peut tourner dans la tête de vos enfants et expliquer leur perte de motivation face aux études.
Pour les aider, rien de mieux que de les accompagner dans des projections optimistes : vers quoi leurs études peuvent les mener, concrètement. Comment et où ils se voient dans quelques années. On remplit son cerveau d’images positives et on leur redonne un peu d’espoir !
- On passe à l’action : « Adopte un jeune ! »
Comment agir à notre échelle ? Comment aider ces jeunes en perte de repère ou même de moyens ?
Le champ d’action est large :
- Donner de la nourriture dans une fac près de chez vous (ou passez par une association comme : http://www.linkee.co).
- Parrainer un étudiant en l’aidant pour ses frais.
- Inviterun étudiant de votre immeuble à dîner pour créer du lien (en respectant les gestes barrières).
- Faire du “mentoring”en mettant votre réseau à disposition d’un étudiant du mêmesecteur d’activité que vous, pour l’aiderà trouver un stage ou un petit job.
À nous de ne pas les laisser tomber !