À la Fabrique à bonheurs, nous recevons régulièrement les témoignages de parents qui ne trouvent plus l’énergie de faire face à leur rôle de parents. Car même si nous aimons nos enfants plus que tout, le « métier » de parent nous sollicite énormément.
Après une journée de travail, nous ne profitons pas pleinement (parfois pas du tout) de la joie de rentrer chez nous et de retrouver nos enfants car la charge mentale est trop envahissante.
Comment reconnaître si nous sommes déjà allés puiser trop loin dans nos ressources ?
1. Ça nous arrive à toutes/tous
À seulement deux semaines et demie de la rentrée, après un été pendant lequel on s’est promis de se ménager : « cette année c’est sûr, ce sera différent ; on ne fera pas les mêmes erreurs ; on ne se laissera pas submerger », voilà qu’on reprend le même chemin. Un « et puis, c’est reparti » habite votre cerveau quasi résigné. Avec en bonus, une petite image d’un hamster qui fait du sur place, dans une roue qui vous colle à la peau.
Stéphanie, maman de trois enfants âgés de 4 à 10 ans, s’était promis qu’elle ne repasserait pas les mêmes soirées à « subir ». Subir la fatigue de la petite dernière qui pâtit de l’absence de siestes en maternelle, subir l’énergie débordante du petit deuxième fan de foot qui rêve d’aller taper dans le ballon tous les soirs, et subir les devoirs du grand pour qui il faut mettre le nez dedans car l’année prochaine « ça se corse », c’est la 6e. Hier soir sentant que la coupe était pleine, elle a tenté de coucher tout le monde à 20h, ce qui a naturellement été un échec. Deux semaines après la rentrée, elle est déjà « au bout du roule »
Pendant ce temps Sophie, elle, maman d’un petit garçon de 6 ans fait la découverte du CP, des systèmes de notations, du stress de manquer une information sur les devoirs, de l’angoisse des messages WhatsApp après 22h, qui sont rarement de bon augure. Et surtout des mots que la maîtresse prononce au sujet de son fils et qu’elle interprète ensuite pendant des heures.
Son syndrome de la bonne élève la rattrape, elle agit comme si elle avait redoublé son CP. Elle sait dans le fond qu’elle s’investit déjà trop. Elle se dit déjà qu’elle fait mal les choses et se juge très sévèrement. L’année va être longue.
La seule chose qu’elles oublient, c’est qu’elles ne sont pas seules à se sentir déjà épuisées à seulement deux semaines de la rentrée. Mais que personne n’ose vraiment l’avouer.
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2. Les signes du burn out.
Même si nous aimons nos enfants plus que tout, le « métier » de parent nous sollicite énormément.
Nous avons d’ailleurs constaté que la gestion des devoirs des enfants est un problème récurrent. A la Fabrique à Bonheurs, nous savons que le moment des devoirs est source de tensions et de conflits à la maison.
Alors comment reconnaître si nous sommes déjà allés puiser trop loin dans nos ressources ?
Les symptômes les plus fréquemment éprouvés lors d’un burn-out parental sont :
- L’irritabilité, un rien nous énerve.
- La dévalorisation de soi-même « À quoi bon, je suis nul.le comme parent »
- Les troubles du sommeil : on a du mal à s’endormir même si on est exténué ou l’on se réveille à 4 h en ruminant les sujets à venir.
- La tristesse : on fond en larmes pour un oui ou un non.
- Les cortèges de pépins : on enchaîne les petits maux, un dos qui se bloque, une cheville tordue, etc.
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3. Vous voulez en finir avec l’épuisement du métier de parent ?
Avec notre équipe de choc, au sein de la Fabrique à Bonheurs, nous nous sommes demandés ce que nous pouvions faire, à notre niveau, pour aider un maximum de parents en période tendue.
Vous le savez : nous formons des bataillons de praticien.ne.s en psycho-pédagogie positive chaque année, qui, à leur tour, accompagnent enfants, ados et parents à dépasser la « douleur » scolaire (manque de méthode, stress des évaluations, difficultés de compréhension…). Mais là, nous avons compris : il y a URGENCE !
Vous souhaitez :
- Comprendre les enjeux du métier de parent
- Identifier les signes d’épuisement qui peuvent conduire au burn-out
- Mettre en œuvre des actions concrètes pour retrouver une énergie positive au quotidien (comme sur les apprentissages et le temps des devoirs par exemple).
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Crédit photo : pexels-karolina-grabowska