« L’équilibre parfait vie privée/vie professionnelle est illusoire, mais savoir jouer sur les temps d’équilibre de l’un ou de l’autre est indispensable à la pleine réalisation de soi » expliquent Isabelle Pailleau et Stéphanie Léonard dans « Je réenchante ma vie professionnelle » aux éditions Eyrolles.
Alors, pour apprendre à avancer sur le fil de la vie tel un funambule, on vous livre ici quelques rituels pour arrêter de jouer les Wonder Women.
Arrêter de courir après le temps
En lisant ces quelques mots, vous esquissez un sourire, tellement la promesse est belle et vous semble intenable. Et on vous comprend. C’est un peu comme si on vous faisait encore croire au Père Noël.
Pourtant, on vous rassure, il existe de vrais outils qui pourraient bien vous changer la vie ! Et la méthode Ivy Lee en fait partie tant elle simple à mettre en place et vous permettra de prioriser chacune de vos missions (sur le plan professionnel et personnel).
À la fin de chaque journée, dressez la liste de vos 6 priorités du lendemain. Organisez-les par ordre d’urgence et d’importance. Lorsque vous attaquez votre journée, vous commencez par la première tâche sans y déroger ni en ajouter une autre. N’attaquez la deuxième que lorsque vous aurez terminé celle-ci.
De quoi surfer sur votre to do list avec l’assurance de Bodhi dans Point Break.
Apprendre à dire non
Nous avons tous une quantité limitée de temps dans une journée : 86 400 secondes pour être exacte. Et n’oubliez pas que dans cette journée, vous avez des besoins vitaux tels que dormir et vous nourrir!
Or, aussi bien dans la sphère privée que professionnelle, nous sommes happé(e)s par une chasse à la productivité. A tout faire plus vite et à cocher le maximum de cases pour « shiner » auprès des siens. Mais voilà, le prix à payer est bien souvent l’épuisement. Physique, psychologique, les boutons s’allument de tous les côtés, alors que la clé vous l’avez : apprendre à dire non.
Bien sûr il vous faudra prendre du recul face au regard des autres, car vous, ce que vous aimez, c’est montrer que vous êtes une Wonder Woman pour tordre le coup à votre syndrome de l’imposteur. Pourtant, dans le podcast «Émotions» de Louie Média animé par Cyrielle Bedu, on apprend que pour souffrir du syndrome de l’imposteur, il faut être «compétent.e et intelligent.e. Alors ?!
Dresser une Tout doux liste
La Tout doux liste, c’est la liste « douceur».
C’est la liste de choses à faire, mais que l’on a envie de faire pour prendre soin de soi.
ENVIE, le mot-clé de la Tout doux liste, ce qui ne lui enlève pas son efficacité surtout quand on coche au fur et à mesure la liste de ses envies!
Il n’y a peut-être pas de dates, de deadlines, mais elle permet de se connecter à ce que l’on aime vraiment et ce que l’on se souhaite de meilleur! C’est aussi l’occasion de dresser un inventaire des idées ou envies qui nous permettent de souffler. Il suffit de piocher dedans!
On pourra l’accompagner d’une « Won’t do list », la liste de ce que l’on ne doit pas faire !
Lire ses courriels à toute heure de la journée.
Dormir avec le téléphone à côté de soi.
Laisser la télévision allumée en permanence (de préférence sur BFM).
Répondre à ses messages SMS, WhatsApp, Messenger, mails… dès réception.
Remplir son agenda jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place…
Et vous, quelle est votre Won’t do list?
Remplir son puits d’énergie
Nous avons tous quatre types d’énergie à activer pour avancer dans nos projets :
– L’énergie physique : c’est l’énergie qui nous permet de nous mouvoir, de pratiquer du sport et d’effectuer des activités physiques en général. Le sommeil, le repos, les temps de récupération après une activité intense nous permettent de recharger notre batterie physique.
– L’énergie émotionnelle : c’est une énergie qui vient du cœur. Un stress intense, le yo-yo émotionnel, une colère ravalée ou exprimée de manière incontrôlée sont des siphons à énergie. À l’inverse, des relations de qualité, dans la confiance et en toute sécurité, des temps de convivialité, de rires, vont permettre de booster la batterie émotionnelle.
– L’énergie intellectuelle : cette énergie vient de la tête, du mental. Les connaissances, le savoir, l’expérience, la nouveauté, les apprentissages nourrissent cette énergie. Une charge mentale excessive, la routine, le train-train quotidien peuvent au contraire l’altérer.
– L’énergie motivationnelle : cette énergie vient des tripes, de ce qui nous anime, notre raison d’être, nos missions, nos buts. Avoir des objectifs, des rêves, des envies nous donne de la motivation et nous permet de nous mettre en mouvement.
L’énergie première qui permettra d’actionner les trois suivantes est l’énergie physique. Cette énergie se définit comme la capacité à effectuer un travail, à déployer de la force (physique), qui fait bouger. Alors chouchoutez-la, chouchoutez-vous !
S’entraider #sororité
« Nous devrions toujours avoir 3 amis dans notre vie ; Celui qui marche devant nous, que nous regardons et que nous suivons, celui qui marche à côté de nous, et qui est avec nous à chaque étape de notre vie, et celui qui est derrière nous et que nous attendons après que nous ayons ouvert la voie ». Michelle Obama.
« D’après une étude du Centre pour le talent et l’innovation, 85% des femmes ont besoin d’un soutien pour avancer dans leur carrière et naviguer au sein de leur entreprise, mais en bénéficient moins souvent que les hommes » (source « Affirmées, libérées : Le manifeste pratique de celles qui veulent croire en elles » Cordelia Flourens)
Cultiver son réseau (et pas que Linkedin), networker, trouver un mentor, créer un cercle de femmes… les actions sont nombreuses pour vous faire pousser des « Elles » #gogirls.
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Les lectures :
« Je réenchante ma vie professionnelle » d’Isabelle Pailleau et Stéphanie Léonard (éditions Eyrolles).
« Affirmées, libérées : Le manifeste pratique de celles qui veulent croire en elles » Cordelia Flourens (Solar éditions)
« Celle qui a encore dit Fuck » Anne-Sophie et Fanny Lesage (Solar éditions)
Une série :
Workin’MumdeCatherine Reitman pour rire de nos vies bien remplies :Quatre femmes retournent au travail après leurs congés maternité auprès de leurs bébés, construisent une amitié inattendue et se soutiennent pour gérer leurs vies de famille, de femme, de patronne à Toronto.