Vous le savez bien, les liens du sang ne sont pas une garantie d’harmonie joyeuse. Parfois même, c’est le contraire, avouons-le ! L’été, il arrive souvent que des frustrations ou de petites blessures refassent surface, surtout si l’on n’a pas pris soin de clôturer les dossiers sensibles pendant l’année. Pourquoi ne pas essayer de profiter de cette parenthèse estivale et de ce moment de détente pour retisser et chouchouter nos liens familiaux !

 

  1. Choose happiness : Choisir le bonheur est un acte de confiance en la vie. Car l’on sait bien qu’il est plus facile de râler et de voir tout ce qui ne va pas, plutôt que de chercher en toute chose l’émerveillement. Être heureux en famille, c’est développer sa capacité à pointer les petits riens qui font du bien. Car, comme dit le proverbe, « un petit peu répété souvent finit par faire beaucoup ». Un petit peu de bonheur régulièrement alimente notre réservoir à bonheur.

 

  1. Se connecter aux sources d’enchantement : Les enfants, eux, ont une aptitude naturelle au bonheur car ils sont spontanément portés vers la découverte de leur univers et l’émerveillement devant de toutes petites choses. Et pour cultiver une vision optimiste de la vie malgré les contraintes et les tensions environnantes sur lesquelles nous n’avons aucune marge de manœuvre, souvent, il est important d’apprendre à s’observer.

 

  1. Faire « gang » en famille: il existe un élément important pour se sentir heureux en famille : sentir que l’on fait partie d’un « collectif », que l’on est un membre du groupe (oui, comme dans une équipe de foot) et être accepté comme l’on est, sans chercher à ressembler aux autres à tout prix, c’est-à-dire en cultivant sa différence, son unicité́. Les vacances sont l’occasion de tisser du lien.

 

  1. Communiquer sainement : Être heureux, c’est veiller à ce que les relations au sein de la famille soient les meilleures possible en acceptant les conflits inévitables et en apprenant à communiquer sainement. Entretenir le bonheur familial ne va pas de soi et demande quelques efforts pour apprendre à se connaître, à accepter ses limites, à identifier ses attentes et à venir les confronter à celles des autres.

 

  1. Déconnecter (vraiment) : Savoir se déconnecter est essentiel. Apprendre à vous éloigner sereinement des écrans réduira l’impression de dépendance et de déconnexion au monde. Profitez des vacances pour mettre de nouveaux rituels en famille : lire, écouter de la musique, respirer, coudre, ce que vous voulez… Le temps est probablement ce que nous avons de plus précieux. A l’ère de la vie trépidante où tout le monde court dans tous les sens et où personne n’a plus une minute à soi, la déconnexion nous offre le plus beau des cadeaux : du temps pour dormir, bouger, nous détendre, réfléchir, être avec ceux et celles que nous aimons, nous impliquer, etc.

 

  1. Faire le stock des SOUVENIRS joyeux : Parce que le bonheur c’est toute l’année, pendant les vacances, on fait le plein de souvenirs joyeux. Comme ça, dans l’année, lorsque vous êtes fatigués/au bout de votre vie, que votre énergie est basse ou que vous avez le moral dans les chaussettes, branchez vous sur un souvenir agréable, ressentez les sensations visuelles, auditives, kinesthésiques de ce souvenir et observez comment votre degré́ d’énergie remonte dans votre corps. Faites faire la routine à vos enfants afin de les aider à surmonter des moments où ils se sentent moins en forme.

 

Sources : « Parents joyeux, enfants heureux. Cultiver la joie et le bonheur en famille » Isabelle Pailleau, Vuibert éditions 

« La crise d’ado n’aura pas lieu » Jessica Hollender