Et si on profitait des vacances, des week-ends prolongés ou juste de nos envies d’activités cocooning de saison pour convoquer notre créativité… en famille.  Plus qu’un passe-temps, la créativité peut se révéler un merveilleux allier pour le développement de nos enfants.

La Fabrique à bonheurs vous aiguille sur le chemin coloré et plein de surprises de la créativité !

 

 

Booster sa créativité, mode d’emploi.

  1. Lâcher prise (ou encore se lâcher la grappe)

Créer c’est avant tout ne pas se juger. Laisser libre cours à son imagination. S’écouter et surtout écouter nos envies du moment ! Sans se demander si cela a un sens prévu. Parce qu’être créatif.ve c’est aussi sortir de sa zone de confort.

 

  1. Keep calm and craft on.

Si les conditions idéales de création n’existent pas, il est important de se/leur laisser le temps. Un « tu as dix minutes pour me faire un beau dessin », relevé d’un bon coup de pression a peu de chance de leur donner du plaisir et donc de les inciter à créer, alors que si on favorise une ambiance calme, tout porte à croire qu’on en ressortira avec une bonne expérience.

 

  1. S’inspirer et se nourrir de beau 

De la même manière que notre corps a besoin d’eau et d’oxygène pour vivre, notre esprit et nos émotions ont besoin de « beau » pour se ressourcer. Les enfants sont sensibles, très jeunes, aux belles choses. Ils attrapent le monde d’une manière naturelle, intuitive et sensible.

Pour continuer à nourrir leur sens esthétique et leur sensibilité, prenez le temps régulièrement de les emmener dans la nature pour explorer toutes les beautés d’une forêt.

 

 

 

Les avantages d’inviter la créativité dans les foyers ?

  1. Apaiser – La créativité au service du calme 

Le dessin par exemple pousse à la patience et donc à se détendre.

Il existe des outils spécifiques tels que le mandala, un support de méditation chez les bouddhistes, pour booster la concentration. En effet comme c’est un dessin centré, il permet le recentrage de l’enfant.

5min de mandala avant les devoirs favorisent la concentration. Vous pouvez trouver de nombreux modèles gratuitement sur Internet.

Si vous voulez vous concentrer, commencez par l’extérieur et coloriez vers l’intérieur.

Si vous voulez dynamiser votre créativité, commencez à colorier de l’intérieur et allez vers l’extérieur.

 

2.Booster sa confiance en lui

Votre enfant revient de l’école et vous présente fièrement sa création du jour. Il vous dit que c’est un bonhomme mais vous ne parvenez absolument pas à trouver un sens. Essayer de valoriser sa création, le choix des couleurs, les formes… Pas dans l’idée de booster son égo mais comme l’explique le pédiatre américain Thomas Berry Brazelton pour qu’il prenne conscience de sa réussite.

L’encourager, lui donnera envie de créer de nouveau et de se lancer de nouveaux défis !

 

  1. Rendre plus « joyeux » les apprentissages

Pourquoi les apprentissages seraient-ils forcément théoriques et rébarbatifs ?

La créativité peut largement servir les apprentissages et les rendre plus « sexy ». La preuve en est avec le mind mapping.             Un outil qui non seulement respecte le fonctionnement naturel de notre cerveau, mais favorise également la mise en liens de nos idées. Une manière créative et colorée de résumer sa pensée ou encore sa to-do du moment en bulles et en ramifications. Parfait par exemple pour égayer un tableau familial de missions et égayer la « communication interne ».

 

 

Le top de nos activités créatives à faire en famille :

Faire une bande-dessinée (scénario et dessin) ou pour les plus petits, dessiner sa semaine

Écrire une chanson ou un poème

Faire un safari photos

Construire une cabane, en intérieur ou en extérieur

Inventer un jeu de société

Lancer une fête foraine ou créer un mini-golf.

Créer un spectacle de magie

Écrire une pièce de théâtre

 

Bonus de saison : lancer un concours de déguisements d’Halloween. Le plus effrayant, gagne !

 

La question des parents : « Comment gérer la frustration de son enfant face à une création ? Que répondre à un « c’est trop moche, je suis nul.le » ?

 

Réponse d’Isabelle Pailleau, co-fondatrice de la Fabrique à bonheurs.

« Le « C’est trop moche, je suis nul.le » peut être traduit par un « Ca n’est pas ce que tu avais dans la tête et tu es déçu » et vous pouvez dire que c’est normal de se sentir déçu.e/frustré.e/découragé.e quand on n’y arrive pas comme on le souhaiterait.

 

L’idée est de dire qu’avec l’entrainement, il/elle va réussir à faire quelque chose qui soit exactement ce qu’il veut mais que pour le moment sa main n’est pas assez entrainée.

 

Après prenez un exemple où il/elle excelle et montrez-lui qu’entre maintenant et le moment où il/elle a commencé, il/elle ne savait pas faire. Il ne faut surtout pas les rassurer en disant « Mais si c’est beau (parce que c’est faux) ! » mais plutôt dire « Moi j’aime bien les couleurs…. cette partie est vraiment ressemblante…celle-ci je suis sure que tu vas réussir à la faire la prochaine fois… », des choses vraies en somme.