Mieux que les résolutions, cette année on « bosse » la liste de nos non-résolutions, c’est-à-dire ce qu’on continuera à faire mais peut-être différemment ou en tout cas en l’assumant !
Cette année c’est décidé, sans se complexer, on continuera à :
Râler mais mieux :
Si comme, nous le mois de Janvier a l’effet d’un ascenseur émotionnel, c’est-à-dire qu’après être monté très haut après une période de festivité (on ne parle pas du poids affiché sur votre balance), votre mood retombe telle une crêpe avant même l’arrivée de la chandeleur, c’est normal. Du coup, on râle à gogo. « Il fait froid », « il fait humide », « il fait un froid humide…un peu sec #mauvaisefoi ». Tout est bon pour vous adonner à votre passion, le râlage.
Dans son ouvrage, « Je râle moins… Mais mieux ! » Aurore Aimelet (éditions Leduc.s), nous invite à nous interroger sur les raisons de notre insatisfaction pour mieux la dompter. En identifiant les moments ou choses qui nous agacent, on met le doigt sur un besoin fondamental inassouvi : besoin de sécurité, de sens, de reconnaissance…
Et on peut ainsi agir sur celui-ci.
Faire ma Wonder Woman mais en choisissant mes combats :
Briller en société en montrant qu’on gère sur tous les fronts, pourquoi pas si cela vous fait du bien (#besoindereconnaissance). Mais pas à n’importe quel prix !
Cette année, on priorise nos objectifs en fonction de l’outil des « sphères de vie » :
On liste les sphères importantes dans nos vies :l’amour, la santé, la famille, le boulot, les amitiés, les finances, la spiritualité…
Pour chaque sphère je me demande si je suis en phase, s’il y a des frustrations. Et je me fixe ensuite un objectif à atteindre.
Je garde un œil sur l’évolution de mes objectifs.
Tout remettre au lendemain, surtout nos prises de tête !
Cette année, on essaye de prendre un peu de recul face aux événements.
Pour cela, on adopte une règle magique :
La règle des 5_5 : « si dans 5 ans ma prise de tête n’a plus d’importance, je n’y passe pas plus de 5 minutes ».
Alors cap ?
Dire non, mais en douceur :
Fatigués, pressés, quand on répond par la négative à la requête d’un de nos enfants, on a une petite tendance à ne pas mettre la forme et c’est bien normal. Déjà, si on n’a pas hurlé, c’est un plus !
Pour éviter les crises de larmes et les pleurs, mieux vaut pourtant essayer de prendre le temps de lui expliquer les raisons du « non ». Pourquoi on ne lui met pas un dessin animé maintenant, pourquoi on ne lui donne pas un gâteau.
Pour la petite histoire, dans les années 60, Walter Mischel, psychologue américain a montré dans une étude qu’un peu de frustration était bénéfique pour le développement des enfants. En mettant un groupe d’enfants devant un bonbon, et en leur demandant de patienter avant de le manger, il a prouvé que ceux qui étaient parvenus à patienter étaient plus épanouis dans leur vie d’adulte.
Donc ne pas hésiter à expliquer à nos kids que parfois si on leur dit non, c’est vraiment pour leur bien !
Échouer mais à en être fiers :
Des échecs, vous en rencontrerez cette année, comme l’année qui a précédée et celle qui succédera aussi. Un professeur américain à l’université de Princeton avait ainsi fait le buzz en publiant son « CV d’échecs ». Il y listait donc non pas, par exemple, les belles études qu’il avait faites mais plutôt les concours ou opportunités ratés. Partant du constat que l’on apprend de nos échecs.
Même si, on ne vous conseille pas de candidater, avec un CV d’échecs à un poste qui vous fait de l’œil, vous pouvez réaliser l’exercice pour vous !
Listez vos échecs de l’année passée et interrogez-vous sur ce que vous en avez retiré. Comment cela vous a fait avancer ?
Laisser son enfant croire au Père-Noël, mais surtout en lui.
Ah il va nous manquer le Père-Noël ! En un mois (ou deux), il nous a permis d’obtenir des résultats épatants avec nos enfants J. Une chambre rangée, des résultats scolaires éblouissants…
Croire au Père-Noël c’est super, mais si on leur apprenait qu’ils avaient toutes les cartes en mains ?
Cette année, on adopte la méthode des petits pas, pour favoriser leur confiance en eux.
Pour atteindre un objectif, les méthodes rapides ne sont pas toujours les meilleures. Il est donc essentiel de le découper en petits objectifs facilement réalisables pour ne pas se décourager. Invitez votre enfant à mémoriser une petite partie de sa leçon tous les jours plutôt que de lui demander l’intégralité en une fois. Et si le travail est à faire la veille pour le lendemain, plusieurs petits morceaux dans la même journée sont plus efficaces que d’une seule traite.
Courir, mais pas dans tous les sens.
Être active, c’est bien ! Mais le secret est de veiller à ne pas avoir épuisé toutes vos batteries dès le 31 janvier.
Pour cela, on jette un œil à notre « Time mountain », autrement dit la courbe de notre énergie.
On s’empare d’une feuille sur laquelle on dresse un trait horizontal avec les heures de la journée. Ensuite, on réalise une courbe en fonction de l’activité qu’on déploie au long de la journée (activité intense ou détente). Une fois votre courbe réalisée, jetez un regard global. Une journée équilibrée doit se traduire par une courbe « vallonnée ». Si elle ne fait que grimper, n’oubliez pas de glisser quelques temps de détente pour mieux redémarrer.
Pour s’éviter la surchauffe, on adopte la micro-sieste : autrement dit une sieste qui ne doit pas dépasser 15 à 20 minutes grand maximum (au-delà de 30 minutes on risque de tomber dans le cycle de « sommeil profond » dont il sera difficile de s’extirper). Loin d’être du temps de perdu, la micro-sieste booste notre créativité, augmente notre concentration, notre productivité, et notre mémoire #winwin
Me poser trop de questions, mais les bonnes :
Se poser des questions oui ! On serait d’ailleurs plus de 70% de la population à douter de nous ou en tout cas à souffrir du syndrome de l’imposteur. Mais cette année, on se pose les bonnes questions ! Plutôt que de se mettre la rate au court bouilon, on adopte un bilan… de sens.
L’atelier « Réenchanter sa vie professionnelle » que nous avons créé avec Aimotion est un bilan de sens et de valeurs pour remettre la main sur son pouvoir d’agir.
Nous l’avons imaginé comme un temps de pause, au rythme de chacun(e).
En faisant d’abord la visite complète de votre parcours professionnel de manière créative et originale. En découvrant ensuite vos forces de caractère, vos préférences comportementales, votre mission de vie et enfin en habitant pleinement votre temps et votre énergie pour mettre en œuvre vos nouveaux projets et vos nouvelles envies.
C’est parti !
Être imparfait… mais fier de l’être :
Pourquoi continuer à estomper nos défauts, nos imperfections alors qu’ils font partie intégrante de notre personnalité. Cette année, on mise sur l’auto-acceptation. Parce qu’accepter les autres, c’est super, mais s’accepter soi c’est encore mieux !
Donc oui, un peu d’agacement, de fatigue, de jalousie, c’est tout à fait normal.
On se demande ce qu’on ferait cette année si on était ne serait-ce que 10% moins perfectionniste que ce qu’on l’a été l’année précédente.
À vos papiers et vos crayons !