Comme chaque parent lorsque l’on se « confronte » au temps des devoirs, notre objectif n’est pas de traumatiser notre enfant.

Notre objectif est de faire les devoirs efficacement dans une ambiance détendue pour créer un joli moment de partage qui contribue à faire grandir la confiance en soi de l’enfant et le rendre autonome.

Extrait de son atelier en ligne Nos Super Devoirs qui rencontre un grand succès auprès des parents et des enfants, la Fabrique à bonheurs vous livre les quelques erreurs à éviter.

 

 

Laisser de côté les gestes qui sauvent

Il y a des petits gestes si simples, qui permettent de faire toute la différence !

Comme celui de boire de l’eau pour chasser le stress et améliorer sa concentration.

Le fait de boire un verre d’eau avant une session créative ou avant les devoirs va avoir des conséquences positives sur l’apprentissage et le bien-être de nos enfants, parce que l’hydratation augmente la vigilance, la concentration, les capacités intellectuelles, clarifie les pensées et apaise le corps.

Pour cela mieux vaut boire plus souvent de petites quantités d’eau que de boire moins souvent de grandes quantités, de préférence à température ambiante.

 

Pourquoi ne pas accompagner ce nouveau rituel du verre d’eau d’affirmations positives telles que « Mon corps s’hydrate et je serai plus performant·e » ou

« L’eau m’apaise et je me détends » ou « L’eau clarifie mes pensées », etc. ?

Vous pouvez également associer ces instants d’hydratation avec des images

positives, si vous le souhaitez.

 

Eviter de faire son bilan d’élève personnel

La manière dont nous avons vécu notre expérience et parcours scolaire aura forcément un impact sur la façon dont on va aborder les choses de la scolarité avec nos enfants. Il est donc important de faire un pas de côté et de convoquer l’ancien élève qui sommeille en nous pour mieux comprendre nos réactions et automatismes face aux apprentissages de nos enfants.

 

 

Risquer le claquage du cerveau faute d’entrainement

La Brain Gym propose des mouvements croisés (comme toucher son genou droit et sa main gauche) qui permettent de travailler ces trois dimensions et de développer les réflexes.

 

Ces mouvements remplissent d’énergie et sont avérés très efficaces pour préparer les adultes comme les enfants à penser, apprendre ou travailler leur coordination. Ils aident à libérer des tensions physiques ou émotionnelles et calment le système nerveux de manière agréable.

 

 

Se dire que les fonctions exécutives, ça sert à rien !

Les quoi ? Alors que vous foncez dans votre manuel de mathématiques de 3èmepour réétudier tous les types de fonctions et vérifier que vous n’auriez pas fait l’impasse sur celles-ci, on vous arrête !

« Les fonctions exécutives, connues également sous le terme de « contrôle mental », restent encore assez méconnues pour la plupart d’entre nous. Ce terme recouvre un ensemble de processus cognitifs, d’habiletés mentales essentielles, que les enfants utilisent dans l’apprentissage pour associer une expérience vécue à une action précise et, aussi, pour contrôler leur comportement face à la tâche » nous explique Isabelle Pailleau dans son dernier ouvrage « J’élève mon enfant du mieux que je peux… et c’est déjà bien ! » aux éditions Eyrolles.

 

Ces fonctions exécutives nous aident à penser, réfléchir, nous organiser, apprendre et même nous amuser pour atteindre un but, résoudre des problèmes et penser la manière dont nous apprenons. Lorsqu’elles font défaut, on remarque différents comportements qui rendent l’apprentissage et le quotidien plus difficiles.

 

Adopter une pédagogie de l’éponge

Privilégier une pédagogie de l’éponge à une pédagogie de l’explorateur !

La « pédagogie de l’éponge » consiste à nous faire ingurgiter le maximum de matières possible et à faire entrer toutes les connaissances et savoir-faire dans le cerveau, jusqu’à l’indigestion. Mais, comme les éponges quand elles sont pleines d’eau, l’absorption n’est alors plus possible.

La « pédagogie de l’explorateur » est une intégration des objectifs de l’école, des fonctions exécutives et des gestes mentaux. Elle consiste à expliquer à l’enfant le pourquoi de l’apprentissage. Un apprentissage qui vise à développer des compétences qui pourront être utilisées tout au long de la vie. Raisonner, expliquer, observer, justifier, déduire, rédiger, calculer, mémoriser, exposer, argumenter… autant de verbes d’action qu’il va falloir entraîner au fil des années. Les contenus (les matières) ne sont là que pour servir de terrains d’expérimentation. On peut donc également considérer que faire de la pâtisserie, du jardinage, du sport, des activités manuelles… poursuit le même objectif : permettre à notre enfant d’utiliser toute sa tête pour penser le monde et y contribuer de manière adéquate.

 

Pour en savoir plus sur les fonctions exécutives, la Brain Gym et adopter une pédagogie de l’explorateur, foncez découvrir notre atelier en ligne Nos super devoirs !

 

Ressources :

« J’élève mon enfant du mieux que je peux… et c’est déjà bien ! » d’Isabelle Pailleau aux éditions Eyrolles

« Mon p’tit cahier J’aime apprendre» de Jessica Hollender et Stéphanie de Bournonville (Solar éditions)