Si le chemin qui nous mène à réenchanter notre vie professionnelle est une combinaison de facteurs, de choix, et d’actions, il est un élément fondamental sans lequel il nous est impossible d’enclencher quelconque changement : l’énergie !

Dans « Je réenchante ma vie professionnelle », Isabelle Pailleau et Stéphanie Léonard vous livrent quelques conseils et outils pour prendre soin de vos batteries et ainsi trouver toute l’énergie nécessaire à consacrer à votre vie professionnelle bientôt réenchantée ! Extraits.

 

  1. Ba.-ba sur l’énergie

Nous avons tous une quantité d’énergie limitée à allouer dans une journée : impossible de mener tous les moments de la journée à 100 % au risque de s’épuiser.

 

Nous avons tous quatre types d’énergie à activer pour avancer dans nos projets :

  • L’énergie physique : c’est l’énergie qui nous permet de nous mouvoir, de pratiquer du sport et d’effectuer des activités physiques en général. Le sommeil, le repos, les temps de récupération après une activité intense nous permettent de recharger notre batterie physique.

 

  • L’énergie émotionnelle : c’est une énergie qui vient du coeur. Un stress intense, le yo-yo émotionnel, une colère ravalée ou exprimée de manière incontrôlée sont des siphons à énergie. À l’inverse, des relations de qualité, dans la confiance et en toute sécurité, des temps de convivialité, de rire, vont permettre de booster la batterie émotionnelle.

 

  • L’énergie intellectuelle : cette énergie vient de la tête, du mental. Les connaissances, le savoir, l’expérience, la nouveauté, les apprentissages nourrissent cette énergie. Une charge mentale excessive, la routine, le train-train quotidien peuvent au contraire l’altérer.

 

  • L’énergie motivationnelle : cette énergie vient des tripes, de ce qui nous anime, notre raison d’être, nos missions, nos buts. Avoir des objectifs, des rêves, des envies nous donne de la motivation et nous permet de nous mettre en mouvement. Sans plan ou objectifs, on est vite perdu, on ne sait pas où aller ce qui va provoquer une baisse de ce niveau d’énergie.

 

Or, gérer son énergie passe principalement par la gestion de son énergie physique.

 

Il faut aussi prendre en compte son rythme. C’est-à-dire connaître les variations de son énergie dans son quotidien. Cela permet de mieux s’organiser et de savoir quand travailler sur les tâches difficiles, quand œuvrer sur celles qui sont faciles et quand prendre des pauses. Pensez à limiter la fatigue décisionnelle en vous simplifiant la vie chaque jour.

 

 

  1. Les rituels pour activer son énergie :

Bien gérer son énergie pour avancer sans s’épuiser, ça se travaille !

L’objectif étant de vous sentir plus actif·ve tout en étant paisible intérieurement:

 

  • Privilégier la marche autant que possible (descendre une station de métro avant, aller faire un tour rapide de 20 minutes autour de chez soi, varier les itinéraires dans les actes de la vie quotidienne, prendre l’escalier à la place de l’ascenseur…).

 

  • Laisser une place à des activités qui ont du sens et qui privilégient le collectif (jeux de société, activités de groupe, bénévolat, loisirs en famille…).

 

  • Prendre soin de ce qui entre dans son estomac (choisir de la nourriture pleine, « vivante », saine… plutôt que les calories vides des plats tout préparés ou des fast-foods…).

 

  • Avoir de vrais temps de repos (soigner la qualité de son sommeil, faire des siestes éclairs, ne rien faire dans son canapé… en résumé laisser son corps se reposer vraiment).

 

  • Remettre du jeu dans sa vie : avec les enfants, avec nos compagnons à plusieurs pattes, dans une équipe de sports…

 

  • Porter une attention à sa routine quotidienne pour débusquer les voleurs de temps ou d’énergie et leur faire la chasse, les remplacer par des activités nourrissantes.

 

 

  1. Se défaire des bruleurs d’énergie : le vilain stress

 

Il est important d’être vigilant·e sur votre gestion du stress qui draine votre énergie.

Le stress est un mécanisme d’adaptation à une situation que nous percevons de manière intuitive comme un risque.

Le corps met alors en oeuvre un certain nombre de mécanismes, comme :

  • L’élévation du rythme cardiaque pour préparer les organes à la fuite.
  • La production d’hormones pour mener un combat hypothétique.
  • Une température corporelle qui monte, etc.

Ce mécanisme naturel qui assure notre survie, peut, s’il est excessif, bloquer la mise en oeuvre de ces énergies.

Pour agir concrètement sur la situation, il faudra peut-être redéfinir nos objectifs. Revalider ce que l’on attend de nous, pour être au clair avec les enjeux de la situation. On peut communiquer, analyser, planifier et organiser son temps, ses tâches, fournir les efforts nécessaires. On peut aussi agir sur les ressources, soit sur ses ressources propres, les augmenter et développer ses capacités en recherchant de l’information ou en développant ses compétences.

Mais on peut aussi agir sur une recherche de ressources extérieures, comme obtenir du soutien et des conseils de son environnement.

Cela passe aussi par le fait de nourrir des exigences et des attentes réalistes, d’accepter ses limites et qu’il y ait des choses sur lesquelles on ne peut pas agir, dans une forme d’humilité. C’est également se concentrer sur le positif et relativiser l’importance du problème. Et puis, il est nécessaire de choisir les combats à mener, et de mobiliser ses efforts sur les batailles qui en valent la peine.

 

Pour en savoir plus :

« Je réenchante ma vie professionnelle – Pour aimer son job à tout âge, celui-ci ou le prochain ! » d’Isabelle Pailleau et Stéphanie Léonard aux éditions Eyrolles