Du 14 au 18 juin se tiendra la nouvelle édition de la semaine pour la qualité de vie au travail, organisée par le réseau Anact-Aract, sur le thème « travailler ensemble ». Après une année passée à « homeworker » et « zoomer », cette nouvelle édition prend forcément une dimension spéciale ! Alors comment (r)établir le lien avec ses collègues que l’on n’aura vu quasiment que par écran interposé. On vous livre ici quelques bonnes pratiques à adopter sans tarder.

 

  1. Adopter une communication bienveillante :

La communication bienveillante ça vous connait, vous ponctuez chacun de vos mails par un smiley qui sourit !

Super, mais si on essayait d’aller un peu plus loin ? Pour cela, on se repose sur la bible de la relation à soi et aux autres : « Les quatre accords de Toltèques : la voie de la liberté personnelle » de Don Michel Ruiz (Jouvence éditions).

Il nous explique que dans la vie comme dans le travail, notre vie sociale dépend de certains piliers, plutôt simple à activer. Extrait de trois de ces « accords » :

 

« Que votre parole soit impeccable »
« Parlez avec intégrité, ne dites que ce que vous pensez. N’utilisez pas la parole contre vous ni pour médire d’autrui. » Autrement dit même si l’on est contraint de collaborer avec un collègue que l’on n’aime pas (du tout), on évite le « bashing » gratuit.

« Quoi qu’il arrive, n’en faites jamais une affaire personnelle »
« Ce que les autres disent et font n’est qu’une projection de leur propre réalité. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n’êtes plus victime de souffrances inutiles. ». À l’inverse, si un collègue ne vous a pas dit bonjour, ne partez pas du constat que c’est personnel, peut-être était-il juste dans ses pensées, ou ne vous a-t-il tout simplement pas vu !

« Ne faites jamais de suppositions »
« Ayez le courage de poser des questions et d’exprimer vos vrais désirs. Communiquez clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames. » Si votre boss a confié ce dossier que vous rêviez de prendre en main, ce n’est probablement pas à cause de vos compétences, mais peut-être que vous n’aviez pas communiqué vos envies clairement.

 

 

  1. Faire briller les autres pour briller soi même

49% des salariés voient la reconnaissance comme une source déterminante de leur qualité de vie au travail (étude Deloitte : « Qualité de vie au travail. Et le bonheur ? »).

Prenez-vous le temps de remercier et féliciter vos collègues de leurs actions ?

Dans le cadre de ses recherches, Shawn Achor, le chercheur en bonheur, a demandé aux sociétés avec lesquelles il collaborait d’effectuer, entre autre, un acte de gentillesse comme d’attaquer sa journée en écrivant un mail positif et de s’y tenir pendant 21 jours consécutifs.

Le résultat ne s’est pas fait attendre, des salariés « plus heureux » et plus investis dans leur travail.

 

 

  1. Faire attention aux autres :

Est-ce que vous connaissez vraiment vos collègues ? Est-ce que vous connaissez leur situation familiale ? Dans quelles conditions télé-travaillent-ils ? Connaissez-vous leurs passions ? Leurs rêves avoués ou inavoués. Voici 3 rituels à adopter tout au long de l’année :

  • Et si avant de démarrer une réunion, on partageait tour à tour une information sur nous, méconnue de nos collègues ?
  • Et si on s’adonnait au « café roulette », qui consiste une fois par semaine à prendre un café avec une personne de votre entreprise choisie de manière aléatoire.
  • Prendre la météo intérieure : autre rituel à mettre en place avant une réunion, que chaque participant communique sur son humeur de jour. Un soleil si je suis de bonne humeur, un soleil et un nuage si je suis mi-figue mi-raisin, un orage si je suis d’humeur électrique. Prendre en compte l’émotion des autres permettre de mieux « lire » les comportements de chacun et mieux communiquer.

 

 

  1. Prendre en considération vos softs skills.

Pour bien communiquer avec les autres, il y a un élément central à prendre en considération : vous !

Pensez-vous dans votre quotidien à écoutez-vous vos émotions ? Elles sont là pour indiquer vos besoins ! Dans son ouvrage « Hypersensible, 10 séances d’autocoaching pour bien vivre sa singularité au travail » de la collection My Happy Job, l’autrice Fanny Marais nous permet de mieux lire en nous. En voici une grille de lecture :

 

« Ressentis physiques : j’ai chaud, je suis tendu, je me sens comme un lion en cage.

Émotions : colère

Besoins : j’ai besoin d’être reconnu.

Ressentis physiques : je me sens léger, je peux soulever des montagnes.

Émotions : joie

Besoins : j’ai besoin d’être encouragée.

Ressentis physiques : j’ai un coup au cœur, j’ai une boule dans la gorge, j’en ai le cœur brisé…

Émotions : tristesse

Besoins : j’ai besoin d’être soutenu.

Entendez bien qu’il n’existe pas une bonne ou une mauvaise émotion, mais qu’il faut être à leur écoute pour entendre nos besoins ».

 

 

  1. Célébrer les victoires en équipe

 Frustrée et déçue, en 2012, la navigatrice Camille Lecointre a terminé au pied du podium aux Jeux olympiques de Londres. Elle revient 4 ans plus tard, aux côtés d’Hélène Defrance, pour décrocher une médaille de bronze à Rio !

Dans l’entreprise comme dans le sport, « ensemble on va plus loin »

Pour cela, on célèbre chaque victoire, en installant par exemple un tableau collectif des victoires. On y dresse une colonne ou chacun mettra sa fierté de la semaine. Et une seconde colonne pour que les collaborateurs puissent interagir et y mettre un commentaire positif.

On peut aussi imaginer une « boîte à briser », remplie de douceurs en cas de très bonne nouvelle dans le service !