La psychopédagogie positive est une pédagogie intégrative qui prend en compte tout ce que nous sommes : la tête, le corps et le cœur.

La psychopédagogie positive est là pour aider à déverrouiller et à faire baisser la pression de manière à être beaucoup plus efficace dans les apprentissages et dans le travail.

 

Elle vise l’épanouissement personnel et scolaire en outillant adultes et enfants, au mieux et en leur permettant d’appréhender et d’apprivoiser leurs émotions et leurs relations.

 

 

  1. Apprendre avec son corps :

Notre corps est le baromètre de notre état intellectuel et émotionnel. Si la tête ne va pas bien et si je me sens mal, c’est souvent mon corps qui me rappellera à l’ordre par des manifestations de toutes sortes.

Inversement, si je ne prends pas soin de mon corps et même pire, si je l’enlève de l’équation de l’apprentissage, il y a de fortes chances que mon cœur et ma tête ne fonctionnent plus assez bien pour me permettre d’apprendre.

 

La psychopédagogie positive permet de repenser la place du corps dans les apprentissages.

En effet, il est essentiel d’observer le corps dans le processus d’apprentissage, en particulier pour ceux qui rencontrent des difficultés ; en mettant l’accent sur la mobilité, la motricité et l’hygiène de vie, tels que le sommeil, la nourriture et la respiration.

Il est primordial de se reconnecter à son corps pour être plus disponible à l’apprentissage.

 

  1. Apprendre avec son cœur :

On parle très souvent de l’intelligence et du fonctionnement cognitif de l’enfant pour expliquer les difficultés liées à l’apprentissage. Mais on oublie de souligner l’importance du rôle des émotions dans l’apprentissage.

Or, c’est à celles-ci que sont confrontés les parents et, d’une manière générale, les adultes encadrants (enseignants, grands-parents, etc.). Ces derniers se trouvent souvent démunis face à ces émotions car elles semblent incompréhensibles.

Ces émotions engendrent de l’inquiétude, de l’impuissance et un parasitage, voire une vraie nuisance, dans les relations au quotidien (sociales, scolaires, familiales).

Lorsque les difficultés ne concernent qu’un seul enfant, ce n’est déjà pas facile d’y faire face, mais quand toute la fratrie est concernée, les conséquences peuvent être lourdes.

Sachant que chaque enfant va jouer à sa façon son univers émotionnel, l’étendue des possibilités de conflits est vaste.

Ainsi les outils de la psychopédagogie positive nous permettent d’apprivoiser ces émotions.

 

Une émotion intervient quand un besoin n’a pas été pris en compte ou n’est pas entendu.

Elle n’est ni positive ni négative mais toujours utile. Elles sont toutes utiles. Elles nous traversent.

La psychopédagogie positive nous apprend à les accueillir et à les réguler.

 

 

  1. Apprendre avec sa tête

« Apprendre avec sa tête », ça fait moins peur que de dire « cognitif ».

On ne peut pas parler de Pédagogie positive sans rendre grâce aux pionniers qui nous ont précédés dont Antoine de la Garanderie et sa vision humaniste de l’éducation.

 

Son approche humaniste accompagne l’enfant dans une découverte de lui-même, lui permet de prendre conscience de ses ressources cognitives, ressources qu’il pourra s’approprier et réutiliser sur le chemin de sa réussite.

Antoine de la Garanderie a mis en lumière cinq gestes fondamentaux dans l’acte d’apprendre. Ces cinq gestes fondamentaux, s’ils sont mis en place au moment même de l’apprentissage, permettront à l’enfant de mieux réussir ce qu’il entreprend.

 

À savoir :

Être attentif : percevoir avec tous ses sens.

Comprendre : faire des liens.

Mémoriser : faire du stock pour pouvoir réfléchir à partir des données.

Réfléchir : mettre les choses en lien avec ce qui a été mémorisé.

Imaginer : trouver des solutions nouvelles, une autre voie.

 

 

 

Les outils de la psychopédagogie positive visent à redonner à chacun le pouvoir d’agir sur son environnement, la curiosité de découvrir et la joie d’interagir.

 

 

Photo pexel de Black ice