Paul est en CE1. Il a 7 ans.

Il est persuadé qu’il a des trous dans le cerveau

! Il apprend bien ses leçons, les récite parfaitement à sa maman mais le lendemain à l’école, il fait plein de fautes !

Découragé, Paul va en discuter avec une psychopédagogue. Elle lui demande comment il procède pour apprendre ses leçons : « D’abord je lis, je réécris. Puis je récite à maman ».

Le « comment » est parfait.

Mais Paul apprend dans un seul but : pour réciter sa leçon à sa maman.

Il est donc sur projet de mémorisation à court terme. Une fois son objectif atteint, le cerveau efface.

La psychopédagogue a donc travaillé avec Paul sur son projet d’apprentissage : apprendre sa leçon pour la savoir le lendemain pour la redire au maitre et même pour toujours !

Aujourd’hui, on a décidé de vous en dire plus sur la psychopédagogie positive !

 

La psychopédagogie positive, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit del’intégration et de l’application concrète des enseignements de la Psychologie Positive et de la Pédagogie Positive dans le cadre de l’accompagnement des apprentissages, du travailet du développement à tout âge.

La psychopédagogie positive est une approche douce et bienveillante. Elle vise l’épanouissement personnel et scolaire en outillant, adultes et enfants, au mieux et en leur permettant d’appréhender et d’apprivoiser leurs émotions et leurs relations. Elle permet aussi de repenser la place du corps dans les apprentissages (approche tête, cœur, corps). Et de se familiariser avec les gestes mentaux : mémoriser, s’organiser, comprendre, réfléchir, imaginer.

 

« Plutôt que de donner aux enfants le goût de la réussite, donnons-leurle goût et les moyens d’apprendre ; la réussite viendra ensuite. »

Apprendre autrement avec la Pédagogie Positive

 

 

Psychopédagogie positive, une mission : réenchanter le temps des apprentissages.

« Surcharge de travail ou d’activités, obligations de bons résultats, rapidité d’ingestion des connaissances, perfectionnisme… Cette pression crée chez les parents des attentes démesurées envers leurs enfants. Les enseignants aussi subissent cette pression descendante, ils sont investis par la société et les parents, de la mission, ô combien difficile, d’aider les élèves à acquérir des connaissances et des compétences qui leur permettront de s’insérer professionnellement » extrait d’Apprendre autrement avec la pédagogie positive éditions Eyrolles.

La psychopédagogie offre une nouvelle voie. Comme le dit Sandra Sainflou, praticienne en psychopédagogie positive à la Fabrique à bonheurs, « La pédagogie positive est une réponse humaniste aux réflexions éducatives, elles se fondent sur une vision optimiste et globale de la personne et envisagent l’apprenant d’emblée comme une personne riche de ressources pour apprendre et réussir. »

 

 

Le pilier de la psychopédagogie positive ?

La Fabrique à bonheurs a développé une approche globale, concrète et outillée qui prend en compte le cognitif, l’émotionnel et le somatique; ce qu’elles ont choisi d’appeler l’approche Tête, Cœur et Corps.

Les outils de la psychopédagogie positive visent à redonner à chacun de pouvoir d’agir sur son environnement, la curiosité de découvrir et la joie d’interagir.

Qu’il s’agisse de l’école ou de la maison, « apprendre » n’est toujours connecté qu’à la tête. La psychopédagogie positive met en lumière le fait qu’apprendre c’est agir et ressentir de tout son être : avec sa tête naturellement mais aussi son cœur et son corps.

 

 

Praticien en psychopédagogie positive, une vocation ?

La psychopédagogie positive a été créé pour répondre à un besoin croissant de retrouver du sens dans les apprentissages et faire évoluer les pratiques pédagogiques vers le meilleur.

 

Le psychopédagogue est là pour prévenir, identifier et corriger les difficultés d’apprentissage qu’elles soient méthodologiques, émotionnelles ou organisationnelles. Il fait un état des lieux, voit où peuvent être les blocages et accompagne pour aider l’élève à (re)trouver son pouvoir d’agir et sa confiance. Il ne se substitue pas à une prise en charge en orthophonie, psychologie, psychomotricité… qui remédie aux troubles d’apprentissage. La psychopédagogie est un complément.

 

  • Pour rejoindre notre formation de Praticien en Psychopédagogie Positive, maintenant disponible en distanciel, du lundi 8 février 2021 au dimanche 9 mai 202, écrivez-nous vite ! Plus que quelques places disponibles.

 

 

La Super Interview de Sandra Sainflou praticienne en psychopédagogie positive de la Fabrique à Bonheurs

 

Qui êtes-vous en 3 mots ? 

Sandra, psychopédagogue enjouée

 

Quel est votre parcours ?

Professeur de lettres depuis 2001, j’ai suivi la formation en 2017 et, depuis cette date, j’accompagne des enfants et des adolescents en psychopédagogie.

Ces deux métiers sont pour moi extrêmement complémentaires.

 

Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre la formation de Praticien en psychopédagogie positive de la Fabrique à Bonheurs ? 

La formation me semblait moins académique que celles que j’avais déjà suivies et qui, si elles offraient souvent un apport théorique intéressant me laissaient dans le besoin d’outils concrets pour mon métier d’enseignante. La FAB m’a permis d’acquérir ces outils et de les utiliser en classe puis dans les suivis individuels. J’aime aussi l’esprit de la FAB qui réenchante les apprentissages avec une joie assumée.

La formation a largement répondu à mes attentes et bien au-delà. Ce parcours est riche et édifiant, il m’a beaucoup apporté, tant sur le plan personnel que professionnel.

 

Quel a été le plus gros challenge ? 

Je craignais d’avoir du mal à mener mon activité professionnelle, ma vie de famille et la formation sur les week-ends.  Je n’ai jamais eu autant de joie et d’énergie à participer à une formation !

 

 

La plus belle découverte ? 

Les rencontres ! Avec les membres du groupe d’abord, la formation est une expérience individuelle et une aventure collective dans le même temps. Avec les formateurs ensuite, je reste inspirée par la rencontre de ces personnes à la singularité forte. Un monde à explorer à chaque module de formation. Je suis toujours en contact avec certaines personnes, pour partager des ressources et continuer à me former.

La diversité des modules également. Je trouve intéressant et original d’avoir découvert autant de champs disciplinaires.

 

Quel est aujourd’hui votre super pouvoir ? 

Je dirais l’empathie. La formation m’a permis d’apprivoiser ce que je mettais à distance par crainte de m’en servir maladroitement. Aujourd’hui mon intuition est un allié précieux dans l’écoute et l’accompagnement.

 

Votre KRYPTONITE* ? Ce qui vous freine ?

Quelques peurs qui persistent sur ma capacité d’entreprendre.

 

Un mantra qui vous anime chaque jour ?

Il me vient d’un ami : « S’en tenir à la terre, ne pas jeter d’ombre sur d’autres, être dans l’ombre des autres, une clarté. »